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Voir et revoir nos conférences

L'HISTOIRE DES FEMMES - 04/06/2025

Gwenaëlle Jamesse

Historienne et Directrice du pôle Humanités & Sciences Sociales Excelia

Sous-représentées dans les organismes de décision, écartées du système éducatif dans de nombreux pays, victimes de violence…les femmes ont assez souvent une place difficile.

Gwenaelle Jamesse a, sans jamais prôné un combat contre les hommes, mis en évidence un rapport de pouvoir variable selon les époques, la prégnance de la culture et le rôle de l’éducation…

Ce qui a retenu notre attention :

  1. Pour ajouter au peu de place laissé aux femmes au cours du temps, l’histoire accentue leur “invisibilité” par ce qu’elle a été écrite par des hommes.
  2. Les femmes ont été fortement impliquées dans les périodes insurrectionnelles, en France notamment 1789 et 1871,  mais elles ont été écartées rapidement à la suite et sont retournées dans l’ombre.
  3. Le féminisme a pour objectif de donner une place aux femmes pas de prendre celles des hommes

Pour en savoir plus :

Nicolas Moinet

Professeur des universités à l’Institut d’administration des entreprises de Poitiers, enseignant à l’École de guerre économique (EGE) et à l’Institut libre d’étude des relations internationales (ILERI), chercheur en intelligence économique au Centre de recherche en gestion (CEREGE) et auteur de plusieurs ouvrage dont le plus récent, De la compétition à l’affrontement (Les sentiers de la guerre économique)

L’actualité en provenance des Etats -Unis a mis la guerre économique sur le devant de la scène.

Cependant, l’économie  a toujours joué un rôle de premier plan dans les relations entre groupes ou états,  motif de guerre ou/et ressource indispensable pour la faire.

L’intervention de Nicolas Moinet  a permis de dresser un panorama des nombreuses composantes de cette guerre économique sans que l’on puisse prétendre avoir épuisé le sujet:  histoire, acteurs, impacts sur les populations, moyens, positionnement de la France…

Ce qui a retenu notre attention :

  1. Nous sommes passés d’une situation binaire Conflit-Paix à une logique Compétition-Contestation-Affrontement qui ne cesse jamais et qui caractérise les situations aussi bien avec les vrais ennemis qu’avec les vrais/faux amis.
  2. L’information/désinformation est l’arme principale de la guerre économique mais on trouve aussi les réglementations, taxes en tous genres.

Pour en savoir plus :

Rémi Thévenot

Titulaire d’une maîtrise de biochimie, d’un DESS de microbiologie et du diplôme d’ingénieur de l’Ecole nationale d’agronomie et des industries alimentaires de Nancy. Il a exercé durant près de trente-quatre ans au sein de Big Food en R & D, production, développement industriel ou encore Data management.

Avec Rémi Thévenot, son expertise et son expérience, nous avons pu mieux appréhender les défis mondiaux et les enjeux multi-facettes liés à l’alimentation (transport, croissance, qualité, durabilité). Et aussi tenter de répondre aussi à la question la plus cruciale: l’impact de l’ alimentation sur la santé de chacun et les moyens de la préserver.

Ce qui a retenu notre attention :

  1. Dans le monde, la mortalité dûe à l’obésité est maintenant plus importante que celle dûe à la sous-nutrition
  2. L’impact négatif  des aliments ultra-transformés sur la santé est parfaitement documenté
  3. Les techniques d’ultra-transformation , cracking, extrusion, ne font pas que séparer les composants alimentaires, elles modifient leurs propriétés.
  4. L’éducation est un défi majeur, il s’agit de comprendre ce que l’on mange (étiquetage) et  vouloir/pouvoir cuisiner pour se nourrir sainement.

Pour en savoir plus :

Béatrice Denaes

Journaliste diplômée de l’ESJ Lille, rédactrice en chef, médiatrice de radio France de 2015 à 2018, enseignante et conseillère pédagogique à sciences Po, vice-présidente de Trans Santé et conférencière. 

L’expérience et le travail de Béatrice Denaes nous ont apporté un éclairage factuel et émouvant  sur ce sujet de l’identité de genre. Les contres-vérités et les réalités scientifiques exposées ont permis de nous confronter  aux stéréotypes, bien ancrés, qui façonnent en partie nos identités, valeurs et perceptions.

Ce qui a retenu notre attention :

  1. La question du “genre” est avant tout une souffrance pour le plus grand nombre des personnes qui y sont confrontées.
  2. Les “trans” sont confrontés aux même difficultés d’acceptation que les homosexuels il y a 20 ou 30 ans, c’est le rejet du “différent” que l’on peut rapprocher du racisme commun.
  3. “L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, la haine conduit à la violence”…(Averroès, XII siècle), une citation qui résume pourquoi Rochefort Nouveau Monde a organisé cette conférence

Pour en savoir plus :

Jean-Paul Jean

Président de chambre à la Cour de cassation. Vice-président de l’association française pour l’histoire de la justice. Il a aussi dirigé la Mission de recherche droit et justice et est l’auteur de nombreux ouvrages.

Ce fut l’occasion de décoder à la fois les rythmes inhérents à la justice pour faire son œuvre en toute transparence, égalité et équité, mais aussi les liens avec le politique, les aspects sécuritaires et les liens avec l’appareil policier, sans oublier que cette justice du bien vivre-ensemble reste un fondement de toute société démocratique.

Ce qui a retenu notre attention :

  1. Le conférencier n’exclut pas une influence des astres sur le comportement des personnes mais il indique, qu’à ce jour, aucune preuve objective n’a pu être donnée.
  2. Lors des questions les questions de l’influence de la lune sur la fréquence des naissances et sur le jardinage ont été évoqués . La encore, il semblerait qu’aucune étude ne prouve ces influences.
    Concernant les naissances
    Concernant le jardinage
  3. Le conférencier a montré qu’on devait se méfier de ces « savoirs » connus de tous, fonds culturel et rarement remis en cause.
  4. L’esprit critique consiste à douter de ses propres connaissances. Il faut pour cela accepter d’aller chercher et évaluer la validité des sources que nous avons utilisées pour nous déterminer.

Pour en savoir plus :

Pascal Chauchefoin

Doyen émérite de la Faculté d’Économie de Poitiers et Directeur scientifique de l’Espace Mendès France

Sur quelles bases la démocratie, issue des opinions de millions de citoyens libres, se construit-elle? Sur des vérités « vraies », des mensonges, des rêves, des émotions ? La culture scientifique, celle du doute, de la confrontation des idées, de la preuve, du consensus, peut-elle contribuer à ce vivre ensemble plus harmonieux auquel nous aspirons ?

Ce qui a retenu notre attention :

Pour en savoir plus :

Jacques Lecomte

Psychologue français connu pour ses travaux sur la psychologie positive et son approche scientifique qui met l’accent sur l’importance des liens sociaux, de l’empathie et de la solidarité dans l’épanouissement individuel.

73 % des français disent que c’était mieux avant, (Ipsos Sopra/Steria 10/10/2023) et rares sont ceux qui trouvent le monde présent agréable et son avenir radieux. A chacun son analyse, à chacun ses recettes pour améliorer le monde et sa place personnelle.

Ce qui a retenu notre attention :

Pour en savoir plus :

Angélique Gozlan

Docteure en psychopathologie et psychanalyse, Chercheuse associée auprès des Universités de Paris Diderot et Lyon 2. Autrice du Petit guide « décomplexant » pour parents à l’ère du numérique.

Les réseaux sociaux ont un pouvoir addictif qui peut entraîner tout type d’individu  dans ce monde virtuel. Difficile de trouver la frontière entre l’information diffusée, sa réalité ou sa perversion qui peut entraîner les plus fragiles d’entre nous.

Ce qui a retenu notre attention :

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CROYANCES SPIRITUELLES ET RATIONALITÉ - L'astrologie comme cas pratique - 20/03/2025

Serge Bret-Morel

Titulaire d’un master en histoire et philosophie des sciences (spécialité histoire de l’astronomie), il pose les bases d’une épistémologie critique de l’astrologie et développe une réflexion sur les méthodes pouvant accréditer une croyance.

Un sondage Ipsos 2023 indique que 70% des 18-24 ans croient à des nouvelles formes de spiritualités : astrologie, sorcellerie ou encore voyance… sans parler des autres générations. Serge Bret-Morel utilise l’astrologie pour interroger le rapport croyance spirituelle/rationalité alors que le monde semble avoir besoin des deux.

Ce qui a retenu notre attention :

  1. Le conférencier n’exclut pas une influence des astres sur le comportement des personnes mais il indique qu’à ce jour, aucune preuve objective n’a pu être donnée.
  2. Parmi les croyances largement répandues, l’influence de la lune sur la fréquence des naissances et sur le jardinage a été évoquée. Là encore,  aucune étude ne prouve cette influence (nous attendons d’éventuelles preuves contraires). 
  3. Le conférencier a montré qu’on devait se méfier de ces « savoirs » connus de tous qui représentent un fonds culturel rarement remis en cause.
  4. L’esprit critique consiste à douter de ses propres connaissances. Il faut pour cela accepter d’aller chercher et évaluer la validité des sources que nous avons utilisées pour nous déterminer.
  5. La dangerosité de ces croyances est bien sûr très diverse et dépend surtout de l’utilisation qu’en font certains pour tirer profit des autres.

Pour en savoir plus :

John Tolan

Historien, diplômé en lettres classiques à Yale, puis en histoire médiévale à l’université de Chicago. En 2001, il obtient son habilitation à diriger les recherches à l’EHESS. John copilote un programme européen  « The European Qu’ran ».

Dans le pourtour méditerranéen, trois monothéismes ont émergé, avec pour référence commune le Dieu d’Abraham. Éclairer ce passé de manière objective, c’est mieux comprendre les symboles qui nous entourent, ainsi que la culture des uns et des autres.

Ce qui a retenu notre attention :

  1. Le conférencier nous a retracé la naissance de l’Islam, troisième et dernière religion monothéiste.
  2. Il a notamment relevé la pluralité de l’histoire de l’Islam-civilisation.
  3. Du Moyen-Âge à nos jours, on découvre les interactions de l’Islam avec la civilisation judéo-chrétienne occidentale et les apports ou rejets.

Pour en savoir plus :

Jean-Loïc Le Quellec

Anthropologue, ethnologue et préhistorien. Spécialiste de mythologie moderne, des traditions du Bas-Poitou et de l’art rupestre du Sahara, il est aussi directeur de recherches émérite au CNRS.

Jean-Loic Le Quellec nous a démontré que les mythes, ces récits vrais pour ceux qui y croient, avaient un impact fort dans les relations humaines, mais peuvent rassembler comme générer incompréhension, mépris ou conflit… ne facilitant pas le vivre ensemble. Les mythes sont partout expliquant l’humanité, son existence, son histoire, son environnement et son état.

Ce qui a retenu notre attention :

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LE CERVEAU, CET INCONNU - 10/04/2024

Yehezkel Ben-Ari

Chercheur en neurobiologie spécialiste des processus de maturation cérébrale, des épilepsies, de l’autisme et des maladies du développement cérébral.

Support de la pensée, notre cerveau reste à découvrir avec 170 milliards de cellules, de la chimie, de l’électricité et au bout de la parole, du mouvement, de la réflexion… La complexité du cerveau et les étapes de sa construction pendant les 1000 premiers jours de vie. de quoi réfléchir à ce mystère de la transformation de la matière en esprit.

Ce qui a retenu notre attention :

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Guillaume Demarcq

Président et co-fondateur d’Ikomia, start-up dans le secteur du Computer Vision et du Deep Learning. Docteur en mathématiques appliquées en traitement d’images.

L’IA doit être vue comme un outil à la disposition de l’humanité et maîtrisée par elle. Certes des impacts sociétaux importants sont anticipés : emploi, formation, périmètre des postes, finances…cependant on est loin d’une IA capable d’autonomie et encore moins d’une IA voulant s’affranchir de l’homme. 

Ce qui a retenu notre attention :

  1. Le fantasme relatif au remplacement de l’homme par l’IA est très important mais les “progrès” sont beaucoup moins rapides que ce qui est relaté dans les médias. Il en est de même avec les ordinateurs quantiques dont on parle depuis plus de 20 ans et qui ne sont toujours pas opérationnels
  2. L’IA créera des disparités majeures dans la société entre ceux qui sauront l’utiliser et  ceux qui n’y auront pas accès.
  3. Cette technologie demande dans ses versions actuelles énormément d’énergie, cela obligera à développer des IA moins “universelles”, ciblées sur des domaines d’applications spécifiques et embarquables sur des équipements de petites, voire,très petites, tailles
  4. Un moratoire sur l’IA est impossible, trop d’avantages à son utilisation et une humanité incapable de refuser un “progrès” , même risqué.

Pour en savoir plus :