Menu Fermer

Guillaume Demarcq a répondu, mardi 19 septembre 2023, aux questions des participants après un exposé général sur l’Intelligence Artificielle: son histoire, ses principes, ses applications, ses perspectives.

Volontairement, la conférence ne portait pas sur les inquiétudes qui meublent les conversations et dont la plupart des médias se font l’écho.

Attention, un incident technique nous a privé d’un son de qualité, nous vous prions de nous en excuser et c’est pourquoi nous proposons un résumé écrit des échanges.

Ce qu’il faut retenir

A la suite de toutes les innovations destinées à « faciliter » la vie de l’homme, le traitement de l’information par l’IA fait partie de ce qui est souvent appelé « révolution industrielle 4.0 ».

Les premièrs algorithmes IA ont été développés dans les années 1950. Les données nécessaires à l’apprentissage sont devenues disponibles avec internet depuis les années 2000. La puissance de calcul indispensable à l’emergence pratique d’une IA date, environ, de 2012. Si ChatGPT, largement médiatisé, est disponible pour le public depuis 2022, d’autres applications telles que la reconnaissance vocale (Siri, hello google ) sont utilisées depuis plus longtemps.

Alors que l’informatique traditionnelle traite de procédures fixes, déterminées par le programmeur, l’IA apprend. Les résultats fournis évoluent avec les connaissances qui lui sont données pour apprendre. Pour ce faire, on fait appel à des réseaux de neurones analogues aux neurones humains : plusieurs entrées (dendrites), une fonction de traitement (soma), une sortie (axone) .

Un fort investissement de qualification des données est le plus souvent nécessaire pour entraîner une IA. Il s’agit là d’un travail humain absolument indispensable et long. Exemple en radiologie : de nombreuses images de coudes avec ou sans fractures mais étiquetées par un médecin vont permettre à l’IA de donner une probabilité de fracture ou non. Le médecin devra examiner les cas incertains. L’IA fera gagner du temps sur les cas « faciles ».

Des gains de temps et de qualité sont promis par l’IA et, surtout , nombre de tâches, en défitive peu valorisantes, vont être prises en charge. L’analogie avec l’avènement de la robotique dans les chaînes de fabrication peut être faite dans certains domaines.

Il est illusoire d’imaginer un arrêt, même momentané, dans le développement de ces technologies, trop d’avantages sont en jeu. Il est par conséquent fortement recommandé d’apprendre à se servir de ces outils et de connaître leurs limites.

L’IA doit être vue à l’heure actuelle comme un outil à la disposition de l’humanité et maîtrisée par elle. Certes des impacts sociétaux importants sont anticipés : emploi, formation, périmềtre des postes, finances…cependant il est très, très largement prématuré d’envisager une IA capable d’autonomie et encore moins d’une IA voulant s’affranchir de l’homme. Par conre, il sera rapidement pour l’homme quasi impossible de se passer de l’IA, comme il est à l’heure actuelle impossible de se passer de voiture, d’avion pour la majorité d’entre nous.

Vous appréciez les conférences ?

Aider Rochefort Nouveau Monde  en adhérant

(bannière en haut à droite)